Mali, l’enjeu stratégique. On l’oublie souvent, mais c’est la faiblesse du gouvernement central de Bamako qui a permis à la rébellion de s’emparer du nord du Mali. De tout temps, le Sahel a été une zone liminaire échappant au contrôle des pays qui se partagent ce territoire, et ce même au temps de la colonisation. Pour maintenir un minimum de surveillance, le président malien Amadou Toumani Touré, dit «ATT», a favorisé une gestion indirecte et clientéliste de la région, en instrumentalisant, l’un contre l’autre, des intermédiaires douteux qui y opèrent en marge de la légalité. Mais ce n’est pas tout.

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