Le rôle obscur de l’assistance technique militaire française. En avril 1994, au Rwanda, eut lieu l’un des derniers génocides du XXe siècle où près de 800’000 Tutsi et Hutu de l’opposition furent massacrés en moins de trois mois. La France, qui soutenait le régime, reconnaît une faute politique dans ce massacre mais pas de responsabilité militaire, comme le déclarait encore, le 26 janvier 2008, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères françaises, en présence du président rwandais Paul Kagamé à Kigali. Quelle a été la nature de l’assistance militaire française sachant que ses troupes ne participèrent que ponctuellement aux combats et que seuls quelques soldats étaient présents au moment du génocide ?

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